Sohana Badshah est une innocente comme l'Inde sait en fabriquer à la pelle. Elle découvre avec stupeur qu'elle fait partie d'une des familles les plus riches du pays et que l'empire patiemment construit par le patriarche pourrait partir en morceaux si ce dernier, dans une ultime facétie, ne s'était décidé à mettre ses petits enfants en compétition pour le contrôle de celui-ci...
Dans le sillage des nouvelles de Premchand et de Tagore, le roman Mémoires du Gange - 1930 de Krishna Dey Upadhyaya fait partie du courant littéraire régional indien qui retrace la vie quotidienne des humbles, des "subalternes", et dépeint les formes de sociabilité villageoise dans l'univers de domination imposé par la loi des zamindars, les grands propriétaires terriens...
Présentation de l'éditeur
Bihzâd peignait en secret l'objet de son amour. Des centaines d'artistes illustraient minutieusement la vie et la gloire de l'empereur Akbar, lui se consacrait à sa passion interdire. Yeux en amande, teint d'ivoire, lèvres contre lèvres sous un ciel bleu lapis bruissant d'oiseaux. En cette fin du seizième siècle, le très puissant Akbar règne sur l'empire d'Hindoustan et Bihzâd est destiné à succéder à son père à la tête de l'atelier des artistes impériaux. Sa rebellion l'entraînera bien loin des palais ciselés de grès rose, par-delà les déserts d'Asie centrale, parmi caravaniers et guerriers, soufis et marchands d'esclaves, aux confins de l'empire d'Akbar.
Dans un récit qui épouse toute la magie des contes orientaux, Le Miniaturiste ressuscite les couleurs éblouissantes et les ombres de la cour des empereurs moghols, à travers le regard d'un artiste qui a vu ce que personne ne devait voir. Un monde réel et imparfait caché au sein de la délicate et trompeuse harmonie des miniatures persanes.
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Titre : Le Miniaturiste
Auteur : Kunal Basu
Traducteur (de l'anglais Inde) : Simone Manceau
Éditeur : Philippe Picquier
Date de parution : 17 octobre 2009
Format 340 pages - Broché
ISBN : 978-2809701340
Prix public : 21€ (19,95€ à la librairie indeaparis.com)
A travers le parcours de trois générations d’une famille bengalie dont le destin, de la colonisation à l’Indépendance, se confond avec l’histoire de l’Inde au XXe siècle, Anuradha Roy célèbre la force des relations individuelles et l’inaliénable rapport des hommes aux lieux qu’ils habitent dans un roman très fort publié par Actes Sud...
Sir Gerald Manding, récent prix Nobel de littérature, a disparu sur la grève, à Pondichéry. Claire, qui accompagnait l’homme de théâtre anglais depuis la cérémonie de remise des prix à Stockholm, tente de comprendre. Elle découvre alors les étonnants personnages qui entouraient l’écrivain : Louise Berthon, l’épouse de Gerald, actrice du film qui a assuré leur renommée internationale et qu’une étrange aphasie tient désormais à l’écart des scènes de théâtre ; Charles Carrois du Réau, l’ami d’enfance toujours dévoué et qui, de son poste à l’ambassade de Stockholm, a beaucoup œuvré pour que Gerald obtienne le Nobel ; Léonore Carrois du Réau, qui à plus de 80 ans exerce toujours son emprise sur le clan familial franco-anglais ; Gaspard, son fils, parti à Pondichéry à la suite du premier acte d’une tragédie familiale qui continue de les hanter. Au fil d’un récit qui, de Stockholm à Pondichéry, invoque Tagore, Camus ou Virginia Woolf, mais aussi la médecine et la spiritualité indienne ainsi que la symbolique des fleurs, les jeux d’influences s’inversent, les parcours se révèlent initiatiques, les personnages s’ouvrent à eux-mêmes et aux autres. Et même la mort s’apprivoise. Autour de la figure absente de l’homme de théâtre Gerald Manding, Pondichéry, à l’aurore place le lecteur dans une position inusitée : celle d’un invité aux cérémonies solennelles et fastueuses qui accompagnent la remise des prix Nobel à Stockholm, celle d’un visiteur privilégié de Pondichéry – ancien comptoir français, lieu de rencontre culturelle et spirituelle entre l’Orient et l’Occident – et de la cité utopique d’Auroville.
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Titre : Pondichéry, à l'aurore
Auteur : Aliette Armel
Éditeur : Le Passage
Date de parution : 13 janvier 2011
Format : 14 x 20,5 cm - 304 pages - Broché
ISBN : 978-2847421613
Prix public : 18€ (17.10€ à la librairie indeaparis.com)
C’est sur un fond de drame social que ce roman de Preeta Samarasan traduit de l’anglais (Malaisie) nous fait découvrir la diaspora indienne de Malaisie dont les conditions de vie terrible révèle une vérité sur un pays qui, au-delà d’un apparence d'un multicultiralisme affiché, cultive une forme d’apartheid dont les Indiens sont les premières victimes...
Govind est sur le point de se donner la mort. Ultime appel, il écrit à un écrivain célèbre pour le lui faire savoir. Celui-ci, curieux de nature, remonte la piste de l'appel et retrouve l'auteur du mail, un jeune homme qui en a réchappé et se trouve en convalescence dans un hôpital d'Ahmedabad la capitale de l'État du Gujarat. Le rescapé conte son histoire à l'auteur qui nous en retrace les contours en passant par trois étapes cruciales de sa courte existence : business, amour et religion, qu'il qualifie - déjà - "d'erreurs de sa vie"...
Professeur émérite et médecin endocrinologue pour la Mayo Health System aux Etats-Unis, James A Levine, est un jour mandaté par l'Unicef pour faire un rapport sur le travail des enfants dans les pays en développement. Interpellé par ce qu'il découvre en Inde sur leur prostitution, il s'inspire de sa vision d'une adolescente écrivant dans un cahier bleu, pour nous livrer un premier roman qui rompt radicalement avec ses nombreux ouvrages sur la perte de poids et la vie en grande forme...
C'est avec une grande curiosité que j'attendais la sortie française du second roman de Tarun J. Tejpal car le premier, Loin de Chandigarh, m'avait beaucoup parlé au point qu'il fasse maintenant partie de la liste très restreinte des quelques livres que j'ai toujours envie de relire. J'en avais gardé à l'esprit la maîtrise de son auteur pour une narration précise et sobre, empreinte d'une grande sensibilité qui m'avait touché en plein cœur. C'est donc avec l'avidité que vous imaginez que je me jetais à corps perdu dans la lecture de Histoire de mes assassins dont l'épaisseur devait, pensais-je avec délectation, m'assurer de délicieuses soirées lecture...